Nom : Kasapsys
Prénom(s) : Victoriya Nagyova
Sexe : Féminin
Age : 18 lunes
Race : Humaine
Origine : Russe
Date de naissance : 13 / 10 / 1995
Physionomie
Je n'ai jamais été chanceuse. Jamais. Même pour ma physionomie. Je ne suis pas une fille jolie. Je l'étais, mais c'est du passé dorénavant. Maintenant, à l'heure où je vous parle, je sens mes aiguilles bouger imperceptiblement à chacun de mes gestes. C'est douloureux, extrêmement douloureux. Mais j'ai appris à vivre avec cette douleur. J'arrive à la surmonter lorsqu'elle n'est pas trop fulgurante.
Je ne sais pas vraiment comment me décrire avec exactitude, mais je pense que le mot "monstrueux" me correspond le mieux. En effet, je suis un être immonde, horrible, nauséabond ... et que sais-je d'autre encore. Je n'exagère pas, ou à peine. Je ne fais que retranscrire ce que l'on dit dans mon dos.
Il a voulu faire de moi une oeuvre d'art, un objet unique, une chose dérangeante. Et
Il a réussi. Tout mon corps dégage la souffrance dont j'ai été victime. Il a été saccagé, abîmé, horrifié. Tout ça pour arriver à ce résultat : une silhouette féminine, rendue maigre et gracile par le manque de nourriture dont des tiges en métal, ressemblant a des griffes aiguisées, transpèrcent la chair de mon dos.
Il a voulu me faire des "ailes d'ange". C'était raté. Je ressemble plus à un épouvantail qu'à une de ces créatures célestes. J'ai aussi gardé de nombreuses blessures de sa part. Comme des entailles aux bras, des traces de ligatures autour de mes poignets et chevilles.
Toutefois,
il n'a pas touché a mon visage pale, ni à mes cheveux noirs. Ils sont restés intacts. Malgré que je porte la souffrance et la mélancolie dans chacun des traits fins de mon visage.
Je ne me considère plus comme étant une humaine. Je suis devenue un monstre. Comme
luiPsychologie
Je ne suis plus que l'ombre de moi-même. Je me reconnais a peine. Quand je me regarde dans le miroir, je vois une fille méconnaissable. Mélancolique et comme morte. Cette femme qui n'est encore qu'une adolescente a déjà souffert des pires sévices dont l'être humain est capable. Elle connaît déjà tout de la souffrance, de la douleur. Son ignorance, sa gaieté, et sa jeunesse sont partis trop tôt. Et il est trop tard pour y remédier. On ne peut plus rien faire pour qu'elle redevienne comme avant. On ne peut ressusciter des morts. Elle a bien trop pleurer pour pouvoir encore verser des larmes, elle a bien trop hurler pour pouvoir résister, elle a été détruite. Un monstre obscède ses pensées. Elle n'a plus que des souvenirs épouvantables en mémoire. Comment pourra t'elle se reconstruire et revivre comme toute adolescente de son âge ?
Elle ne le sait pas elle-même. Se lamenter sur son propre sort n'a jamais été une option envisageable pour elle. Elle a dors et déjà songé à mettre fin a sa piètre vie. Mais ce serait lui donner trop d'importance. Au fond d'elle, elle sait qu'elle peut sourire de nouveau, ouvrir son petit coeur blessé et vivre. Elle le sait. Elle l'espère. Elle a toujours de l'espoir, elle en a toujours eu. Elle souhaite ne plus avoir honte de son corps meurtri, ne plus souffrir et réapprendre a devenir souriante. Elle veut être aimée et enfin oublier. Tout oublier.
L'espoir nourrit de bien grands rêves, pourquoi pas le sien ?
Goûts
La logique des choses voudrait que je commence par énoncer ce que j'apprécie, mais n'étant pas un être qui se situe dans la normale, je vais donc débuter par mes phobies et autres craintes. Depuis ma "désastreuse aventure", mon quotidien a changé, de façon radicale. Dorénavant, je crains la tombée de la nuit, la pénombre, l'obscurité. Si bien que j'emporte toujours avec moi une lampe torche que je place dans ma poche. J'ai trop longtemps vécu dans le noir. Beaucoup trop. Je suis maintenant incapable de visionner des films dits "d'horreur". Les cris, les hurlements, le sang, l'agonie ... Je ne veux plus de ça. Plus jamais. J'ai de nombreuses manies, comme lorsque je suis dans ma chambre, je m'assure toujours de fermer la porte à clef, de même que les fenêtres. Tout doit être sécurisé. Absolument tout. J'ai encore bien d'autres manies de ce genre, mais je ne préfère pas vous les avouer. Vous me prendriez pour une folle psychotique. Mais après tout, j'en suis devenue une.
Lorsque l'astre de lumière a cédé sa place à la lune, tous mes sens sont aux aguets. Le moindre bruit parvient a mes oreilles pour me narguer et engendre ainsi de l'angoisse. De plus, mes aiguilles ne me permettent pas de m'allonger confortablement dans mon lit, si bien que je suis devenue insomniaque.
Passons à la partie un peu plus gaie, à savoir ce que j'apprécie. Car oui, j'aime certaines choses. Comme le chant, c'est l'une de mes raisons d'être. Ce fut la seule chose qui ne me fut pas interdite et mon seul réconfort. Sans me vanter, j'ai un don pour le chant, et ce, depuis que je suis une enfant.
Ne voulant pas laisser mon esprit sans distraction continuelle, j'étudie. Énormément. Mais seulement dans ma chambre. Je passe la plupart de mon temps libre à la bibliothèque. Je préfère augmenter ma culture personnelle que de me remémorer en boucle de bien tristes souvenirs dont je ne parviens pas à me délivrer.
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